[roman] "Cul de sac" de Douglas KENNEDY

 

 

Je viens de terminer mon premier Douglas Kennedy !

 

“The Dead Heart” en VO

 

 

 

Résumé de Caroline ;-) :

 

Nick, un journaliste américain qui partait travailler dans l’Ohio, décide finalement de ne pas se rendre là-bas et de partir pour l’Australie (the Big Nowhere). Arrivé sur place, il part sur les routes – enfin, la route – à bord d’un van Volkswagen.

 

Son avis :

 

J’ai trouvé l’histoire très sympa, limite « creepy » (qui donne la chaire de poule)

Histoire irréelle ! It’s crazy !

 

 

 

Avis de Cécile :

 

L'histoire est intéressante, cauchemardesque mais comme souvent dans les polars, les efforts appuyés de l'auteur pour tout expliquer et rendre tout crédible sont, justement, ce qui nuit à la crédibilité et à l'intérêt du livre. Quel besoin Douglas Kennedy avait-il de sortir des coupures de journaux pour expliquer de A à Z le pourquoi du comment de la situation ? Comme le personnage principal, le lecteur est plongé dans un cauchemar éveillé et, à mon avis, de brèves explications auraient été préférable à un historique détaillé de l'histoire de Wallonup. Abstraction faite de ce chapitre de trop, l'ensemble du livre est plus que réjouissant.

 

Comme dans un certain nombre de polars actuels, le suspens n'est pas le ressort principal du livre. D'ailleurs, de suspens à proprement parler, il n'y en a guère puisque le livre est rédigé à la première personne du singulier, au passé. Un peu comme dans la série Columbo où l'on connaît des le début l'identité du meurtrier et où l'intérêt réside non pas dans le fait de débusquer l'assassin mais bien dans la manière de le faire et dans les relations que l'enquêteur tisse avec les suspects, Douglas Kennedy nous narre les péripéties de Nick et sa stratégie pour s'en tirer.

 

Ce qui frappe avant tout chez l'auteur, c'est son style qui n'est pas sans rappeler en France celui de Vincent Ravallec ou des auteurs participant à l'aventure du Poulpe, ce héros récurrent d'une série de livres écrits chacun par un auteur différent que je vous conseille vivement de découvrir en commençant par exemple par "la petite écuyère a cafté" de Pouy ou "nazi dans le métro" de Daeninck (mais oubliez "Ouarzazate et mourir" de Prudon). On retrouve cette même efficacité, ce même focus sur les personnages, ce même ton fataliste, ces mêmes situations décalées. Son écriture parlée est à la fois truculente et drôle,  l'humour fuse et les petites phrases font mouche. Douglas Kennedy fait partie de ces auteurs qui renouvellent brillamment le genre du polar et qui privilégient la forme littéraire, la profondeur des personnages à un pseudo suspens façon Hercule Poirot ou Cluedo ce qui, personnellement, je trouve formidable.

 

Conclusion : Un bon polar moderne et bien écrit à dévorer d'urgence.

 

 

 

Mon avis :

 

Remarquable ! Drôle et terrifiant ; impeccablement construit ...

On se demande comment l’auteur a réussit du premier coup un véritable exploit et devenir du jour au lendemain le créateur de l'un des meilleurs romans noirs de l'histoire du genre.

Ni plus, ni moins. Ce récit d'un voyage au paradis des grands espaces australiens qui vire au cauchemar éveillé est un petit bijou. Nick, héros bien malgré lui de ce thriller féroce, n'avait rien contre ce pays avant d'écraser un kangourou par une nuit sans lune.

 

 

 

 

 

 

intrigue improbable

 

Ce livre se commence et se lit de bout en bout sans qu'on ait une fois envie de le poser, ou alors, c'est véritablement à contrecœur ... La lecture est haletante le style très agréable ...

 

Terrifiant mais passionnant !!!

 

Avec cette histoire en plein cœur de l'outback australien , l'auteur nous tient en haleine jusqu'à la dernière ligne. Un thème original qui nous interpelle sur notre goût pour l'aventure et notre quête de l'inconnu.

 

Surprenant

 

Drôle, captivant, touchant, ... un vrai régal ! Ca démarre tout doucement et on fini par être complètement dans l'intrigue. J'ai senti même du stress ... en lisant un livre ... c'est dire !

 

c'est la première fois que je lis Douglas Kennedy et j'ai été enchantée de son style son humour grinçant !

cette aventure australienne laisse un goût amer de sable rouge dans la bouche, le rythme est soutenu et palpitant : Bravo !

 

le suspens est au rendez vous à chaque page ... difficile de le reposer avant la fin ...

 

Dépaysant

 

surprenant, bien écris je me suis plonger dans ce roman sans savoir que j'en dévorerais les pages aussi vite ... j'ai eu chaud et j'avais soif !

 

un polar décapant

 

remarquable

 

un très bon livre a « consommer » sans modération.

 

bluffant

 

c'est un excellent thriller !

 

super

 

je l'ai lu d'une traite et suis déçue que ce soit déjà fini ... quel cauchemar tellement bien décrit qu'on y est ...

 

Un petit bijou de roman noir qui réjouira autant les amateurs du genre que les autres

 

 

 

A propos de l'auteur :

 

Douglas Kennedy est né à Manhattan en 1955. Il grandit dans l’Upper West Side, étudie à la Collegiate School (le plus vieux lycée de New York) et au Bowdoin College dans l’Etat du Maine, avant de partir un an au Trinity College de Dublin, en 1974. De retour à New York, il devient régisseur dans des théâtres de Broadway. En mars 1977, entre deux productions, il décide de partir à Dublin pour rendre visite à des amis. Il restera de ce côté-ci de l'Atlantique.

 

À Dublin, il devient cofondateur d’une compagnie de théâtre. Il rejoint ensuite le National Theatre of Ireland en tant qu’administrateur de la branche expérimentale. Il y passe cinq années (1978-1983), pendant lesquelles il commence à écrire, la nuit. En 1980, il vend sa première pièce à la chaîne de radio britannique BBC Radio 4. La pièce est aussi diffusée en Irlande et en Australie. Suivent deux autres pièces radiophoniques, également diffusées sur Radio 4.

 

En 1983, il démissionne de son poste au National Theatre of Ireland pour se consacrer exclusivement à l’écriture. Pour survivre, il devient journaliste free-lance, notamment pour l’Irish Times où il tient une rubrique de 1984 à 1986. En 1986, sa première pièce pour la scène est un échec désastreux, tant critique que public. Peu de temps après, l’Irish Times supprime sa rubrique.

 

En mars 1988, il déménage à Londres, au moment où son premier livre, un récit de voyage, est publié. Deux autres suivront. Ces trois livres reçoivent un très bon accueil critique. Parallèlement, sa carrière de journaliste free-lance connaît également un essor.

 

En 1994, paraît son premier roman, « Cul-de-sac ». En 1997, il est porté à l’écran par Stephen Elliot, le réalisateur de « Priscilla, folle du désert ».

 

Son deuxième roman, « L’Homme qui voulait vivre sa vie », connaît un succès international. Il est traduit en seize langues et fait partie de la liste des meilleurs ventes.

 

Son troisième roman, « Les Désarrois de Ned Allen » est aussi un best seller et un succès critique, traduit en quatorze langues.

 

« La Poursuite du bonheur » marque un changement radical. Après trois romans que l’on pourrait décrire comme des thrillers psychologiques, il opte pour une histoire d’amour tragique. Il reçoit un excellent accueil critique.

 

« Rien ne va plus » (Belfond, 2002) a reçu le Prix littéraire du Festival du cinéma américain de Deauville 2003.

 

Ont suivi « Une relation dangereuse » (Belfond, 2003) et « Au pays de Dieu » (Belfond, 2004).

 

Douglas Kennedy vit entre Londres et Paris. Il est marié depuis 1985 à Grace Carley, conseillère politique en Grande-Bretagne, au ministère de la Culture. Ils ont deux enfants.

 

Américain, Douglas Kennedy est devenu un romancier européen qui raconte une Amérique fantasmée.

 

 

 

Étude de l'œuvre

 

L'attrait des écrits de Douglas Kennedy, outre le suspens, la réalité des personnages, est surtout cet éternel questionnement, que ce soit sur l'humanité, l'Amérique bien pensante, les hommes et les femmes, et l'Art. Dans « L'Homme qui voulait vivre sa vie », et « La Poursuite du bonheur », il pose des questions profondes sur le métier d'écrivain, ou de photographe, et plus généralement sur le lien entre l'art et l'artiste, entre sa création, son don de soi, et les mensonges et douleurs qui en découlent. Il faut voir plus loin que le simple roman à suspense, ou d'amour. C'est au fond des mots que Douglas Kennedy va, et nous emmène avec lui. Un grand auteur moderne, qui ne renie pas son passé, qui garde au fond de lui ses origines, mais qui ne triche pas sur l'humanité. De l'art de voir l'être humain beau dans sa réalité, avec ses défauts, ses désarrois, ses charmes, ses bonheurs, et ses malheurs.

 

 

 

Bibliographie

 

Récit

 

 

Romans

 

 

Nouvelle

 

 

 

 

Bibliographie critique

 

 

Site officiel : http://www.douglas-kennedy.com/

 

 

 

 

 

 

Né à New York et vivant en Angleterre, Douglas Kennedy est un infatigable voyageur. Il est notamment l'auteur des « Désarrois de Ned Allen », de « L'homme qui voulait vivre sa vie » ou des « Charmes discrets de la vie conjugale ».