[roman] « C’était bien » de Jean d’Ormesson

 

 

 

En résumé

 

Sur cette terre périssable, il a aimé les livres, les femmes et les bains de mer. Les livres ont été la grande affaire de son existence passagère dont il parle avec distance et gratitude.

 

 

 

Mot de l'éditeur

 

Auteur d'une vingtaine d'ouvrages, Jean d'Ormesson se retourne sur son passé et sur une vie déjà longue. Comme chacun d'entre nous, il a été emporté par un temps qui invente tout avant de tout détruire. Il a vécu dans un des siècles les plus sanglants de l'histoire. Il a assisté au triomphe d'une science qui suscite désormais autant de craintes que d'espérances. Il a essayé d'être heureux dans un inonde où le mal se mêle inextricablement à la recherche du bonheur.

Sur cette terre périssable, il a aimé les livres, les femmes et les bains de mer. Les livres ont été la grande affaire de son existence passagère dont il parle avec distance et gratitude. Gratitude envers qui ? Emerveillé par le jeu sans trêve du hasard et de la nécessité, enchanté par un monde qu'il a parcouru d'un bout à l'autre (avec une préférence pour la Méditerranée), il croit à un ordre des choses dont il ignore le sens. Avec une allégresse ironique et un peu mélancolique, il communique au lecteur trois sentiments qu'il éprouve avec force : la stupeur devant l'univers, l'effroi devant l'histoire, la ferveur devant la vie.

 

 

 

La revue de presse de Radio France

 

Tout comme l'auteur des "Mémoires d'outre-tombe", Jean d'Ormesson est lui aussi un enchanteur. Un enchanteur plein de mélancolie et d'allégresse qui a écrit "C'était bien" pour "solde de tout compte", et termine son livre par un mode d'emploi succinct ...

 

 

 

Mon avis

 

Dans cet ouvrage, Jean d'Ormesson se retourne sur son passé et sur une vie déjà longue.

 

Un beau livre bien écris où il donne ses réflexions et analyses sur la vie …

 

Avec une allégresse ironique et un peu mélancolique, il communique au lecteur trois sentiments qu'il éprouve avec force : la stupeur devant l'Univers, l'effroi devant l'Histoire et la ferveur devant la Vie.

 

Jean d'Ormesson a plein de choses à dire sur sa vie, on le conçois ...

 

Beaucoup m’ont conseillé cet auteur dont je n’avais encore rien lu … je n’ai pas été déçue ;-)

 

Un vrai bonheur J

 

La lecture est enrichissante, l'auteur aborde des questions que tout un chacun se pose un jour ou l'autre ...

J’ai eu l'impression de m'enrichir dans de nombreux domaines de la connaissance sans avoir à subir une prose, qui reste verte et colorée d'humour. Quel talent !

 

Ce livre est vraiment admirable et passionnant, je l'ai dévoré d'une seule traite.

 

Son écriture « pétille » et le bonhomme doit être pareil ! Il joue avec la vie, l'amour et la plume comme un bébé avec son nounours. Lisez le et lisez le encore, vous vous endormirez avec le sourire au lèvres ...

 

Un d'Ormesson qui invite à lire les autres je penses ..

 

Bien construit en petits chapitres courts.

 

 

 

L’auteur :

 

Jean d'Ormesson, surnommé Jean d'O, de son vrai nom Jean Bruno Wladimir François-de-Paule Le Fèvre comte d'Ormesson, né le 16 juin 1925 à Paris (VIIe arrondissement), est un romancier et chroniqueur français.

 

Biographie

 

Jean d'Ormesson est le fils d'André d'Ormesson, ambassadeur de France. Il a passé son enfance dans le château de Saint-Fargeau, qui appartenait à sa mère. Cet épisode de sa vie est évoqué dans Au plaisir de Dieu. Il a aussi passé une partie de sa jeunesse en Bavière.

Ancien élève de l'École normale supérieure, agrégé de philosophie, il a été Secrétaire général du Conseil international de la philosophie et des sciences humaines à l'UNESCO et directeur du Figaro. Il rédigeait chaque semaine un article dans le supplément du dimanche de ce quotidien dont le rédacteur en chef était Louis Pauwels (co-auteur du Matin des magiciens).

Les romans de Jean d'Ormesson se signalent par ce qu'ils échappent au genre romanesque. À côté de romans « classiques », ses écrits regardent vers l'autobiographie : Au revoir et merci, Du côté de chez Jean, sont des récits où Jean d'O parle de lui-même, c'est-à-dire d'un homme face aux contraintes de la vie, toutes ces embûches qui voudraient nous priver du simple bonheur d'exister. Il faut être heureux et pour cela, sans doute cesser de chercher à l'être.

Une autre partie de son œuvre relève du fourre-tout philosophique. Le Rapport Gabriel, La Douane de mer, Presque rien sur presque tout sont des traités de vie.

Dans ses derniers livres, il explore d'autres voies (Casimir mène la Grande Vie), introduisant des personnages différents (Voyez comme on danse) ou brisent l'icone du d'Ormesson gai (Une Fête en larmes).

Jean d'Ormesson continue régulièrement sa collaboration à la rubrique "Débats et opinions" du journal Le Figaro.

 

Citations

 

·      Au sujet d'un polytechnicien : « Il sait tout, c'est tout ».

·      « Résistez. Résistez aux séductions moutonnières de la médiocrité, à l'ignominie des retournements intéressés, aux murmures de la lâcheté qui ne recule devant l'effort que pour se trouver tout à coup, mais trop tard, acculée à la tragédie. Résistez. Résistez. Gardez par dessus-tout l'amour de la liberté et votre sens critique. Combattez par l'ironie des indignations trop légitimes. Combattez par l'espérance un pessimisme trop justifié ». 4 juillet 1981 dans le Figaro Magazine.

 

Œuvres

 

·      L'Amour est un plaisir (1956)

·      Du côté de chez Jean (1959)

·      Un amour pour rien (1960)

·      Au revoir et merci (1966)

·      Les Illusions de la mer (1968)

·      La Gloire de l'Empire (1971, (Grand prix du roman de l'Académie française). Premier grand succès d'édition de l'auteur.

·      Au Plaisir de Dieu (1974)

·      Le Vagabond qui passe sous une ombrelle trouée (1978)

·      Dieu, sa vie, son œuvre (1981)

·      Mon dernier rêve sera pour vous (1982)

·      Jean qui grogne et Jean qui rit (1984)

·      Le Vent du soir (1985)

·      Tous les hommes en sont fous (1985)

·      le Bonheur à San Miniato (1987)

·      Album Chateaubriand (1988)

·      Garçon de quoi écrire (avec François Sureau, 1989)

·      Histoire du juif errant (1991)

·      Tant que vous penserez à moi (entretien avec Emmanuel Berl, 1992)

·      La Douane de mer (1994)

·      Presque rien sur presque tout (1995)

·      Casimir mène la grande vie (1997).

·      Une autre histoire de la littérature française (tome I, 1997 et tome II, 1998)

·      Le Rapport Gabriel (1999)

·      Voyez comme on danse (2001, Prix Combourg)

·      C'était bien (2003)

·      Et toi, mon cœur, pourquoi bats-tu ? (2003)

·      Une fête en larmes (2005)

·      La Création du monde (2006)

 

Académie française

 

Jean d'Ormesson a été élu à l'Académie française, le 18 octobre 1973, au fauteuil 12, succédant à Jules Romains, mort le 14 août 1972.

 

Décorations

 

·      Grand Officier de la Légion d'honneur