[manga] « Furari » de Jiro Taniguchi

 

 

En résumé :

 

À Edo, l'ancien Tokyo, un géomètre arpente méthodiquement la ville, mesure, et compte. Pas après pas, il dresse la première carte moderne du Japon.Si scientifique que soit l'entreprise de cet homme qui marche, figure chère à Jirô Taniguchi, il laisse volontiers vagabonder son esprit et ses sens. Au fi l de ses déambulations, le charmede l'ancienne capitale et les rencontres inattendues tissent pour qui l'accompagne l'étoffe de rêveries fugitives.

 

 

Des avis :

 

J'adore

 

Fan de Taniguchi je n'ai pas été déçu, j'adore le dessin et le coté contemplatif très apaisant.

 

 

Incontounable

 

Un très beau livre ou j'ai retrouvé la qualité du dessin et du récit de Taniguchi dans "l'homme qui marche" .

 

 

Cheminons avec Taniguchi...

 

Une histoire d'un homme qui marche dans Edo (Tokyo aujourd'hui). Géomètre et cartographe, la marche le mène à la découverte de ce qui fait la vie et son sel : artistes, animaux, éléments et lui-même... marcher, encore marcher, toujours marcher... Du Taniguchi comme on l'aime : poésie dans l'histoire, coup de crayon inimitable...

 

 

Excellent : comme d'habitude

 

Encore des moments de flânerie privilégiés en compagnie d'un marcheur infatigable. Plein de poésie. Un vrai moment de bonheur.

 

 

Un moment de grâce et de poésie, voici le beau cadeau que nous fait Jirõ Taniguchi dans son ouvrage intitulé Furari.

Tokyo, ou peut-être devrais-je dire Edo, au milieu du XVIIIème siècle nous est conté et nous mettons nos pas dans ceux d'un géomètre et cartographe passionné qui a entrepris de livrer au Shogunat la première carte de la ville.

Notre visite guidée au gré des saisons est bucolique, à l'ombre des cerisiers en fleur, de jour comme de nuit, éclairée par la voûte étoilée aussi bien que par le vol des lucioles. Une promenade initiatique et culturelle où nous lions connaissance avec des artistes de cette période florissante: poètes auteurs de haïkus comme Baschô et Issa Kobayashi. le mont Fujiyama n'est jamais très loin dans sa majesté tutélaire. Pour ma part j'aurais aimé prolonger cette aventure qui m'a propulsée dans l'espace et le temps: émotion et frissons garantis!

Furari veut dire au gré du vent, une brise fraîche comme un matin de printemps...

Aligato

 

 

Dans un Japon idéalisé et sublimé, un homme d'âge mûr arpente la ville d'Edo dans le but obsessionnel de la mesurer avec ses pas. Ils sont réguliers comme le tictac de l‘horloge, comme pour mieux prendre le temps d'observer. Ces longues flâneries mélancoliques et poétiques sont un hymne à la beauté et à la contemplation dans un rapport sensuel à la nature. le regard de l'infatigable promeneur scrute lucioles, cerisiers en fleurs, baleine ou Mont Fuji et ses pensées s'envolent tandis que de petites bulles distillent ses pensées.

« Pas d'impatience. Prendre le temps qu'il faut. Et avancer, toujours avancer. Si on marche, on arrive toujours…. » Et qu'importe le but la promenade, en japonais, Furari signifie « au gré du vent ».

Les dessins en noir et blanc de Jirô Taniguchi sont magnifiques et cette première balade dans l'univers de Jirô Taniguchi me donne envie de lire d'autres albums de cet auteur…

 

 

Jirô Taniguchi est un grand auteur classique du manga, et pourtant, très inspiré par la ligne claire occidentale, il est atypique au regard des canons du genre.

 

 

Maître de la bande dessinée nipponne, le mangaka renoue dans Furari avec la veine poétique de ses meilleurs albums.

 

 

Les puristes apprécieront, d’autant plus que le découpage est impeccable et que l’auteur évite habilement tout naturalisme en faisant appel à un subtil fantastique.

 

 

Furari offre une belle promenade, agréable et dépaysante. C'est déjà suffisant pour s'y pencher et égrener les chapitres au gré de l'humeur de chacun.

 

 

Ce manga nous fait voyager paisiblement au fil de quelques tranches de vies d’un homme sans contraintes, qui échange, découvre et s’émerveille devant la beauté du Japon historique.

 

 

Menus plaisirs, vagabondages, observations, fan­taisie : Jirô Taniguchi renoue, pour notre plus grand plaisir, avec la veine poétique de L'Homme qui marche et du Gourmet solitaire.

 

 

Mon avis :

 

J’ai encore trouvé 1 album pas lu de mon auteur fétiche !!!!!!!!!

Quelle poésie :-)