[BD] « Bouffe-Doublon » de Cassini et Rocca

 

 

 

 

 

 

 

 

          

 

 

           

 

 

En résumé :

 

Truculent, jouisseur, menteur, charmeur, dénué de scrupules, d'un cynisme à toute épreuve, tel est Adam Francis Wolfe, surnommé Bouffe Doublon, Capitaine Pirate anglais d'une témérité folle. Coffret comprenant les 3 volumes de la série.

 

 

Les auteurs :

 

 

·         dessins de Jean-Claude Cassini

 

Né le 19/12/1968 à Aix en Provence (France), Jean-Claude Cassini grandit avec le soleil, la mer, les westerns spaghettis et la passion du dessin. À l’école, ses lectures sont les aventures de Jerry Spring et du lieutenant Blueberry, de Comanche ou de Buddy Longway, pimentées de comics de l’époque comme Titans ou Special Strange… Après trois ans d’Arts Appliqués à Marseille et huit ans passés en tant que graphiste dans la presse hippique, il débute dans la bande dessinée en 1995 aux Éditions Le Téméraire. Deux albums verront le jour. Puis il signe aux Éditions Soleil plusieurs albums : Téquila Desperados avec Richard Marazano, les aventures de Bouffe-Doublon avec Simon Rocca, Séminole et La Dernière Chevauchée avec Philippe Chanoinat, le western étant l’un de ses thèmes de prédilection… entre autres… Il dessine également plusieurs aventures pour le journal Pif-Gadget sous la plume de François Corteggiani et de Jean Ollivier, signe plusieurs illustrations pour le magazine Tout à Lire, et en parallèle continue son travail de peinture… En 2008, il dessine un album intitulé Verdun chez Secher Éditions. En 2009, retour aux Éditions Soleil avec le one shot Badlands scénarisé par Axel Gonzalbo dans la collection Terres Secrètes. Actuellement Jean-Claude Cassini travaille sur deux volumes qui traitent de la seconde guerre mondiale et dessine également un album sur la révolution vendéenne chez Secher Éditions.

 

Site internet :  http://jc.cassini.free.fr

 

 

 

·         scénario de « Simon Rocca » (pseudo)

 

Né à Nice (France) le 26 juin 1945, Georges Ramaïoli apprend à lire avec les bandes dessinées.

Il suit des études techniques poussées et perd une quinzaine d'années de sa vie dans l'administration.

Sa furieuse envie de dessiner le conduira à travailler parallèlement pour des revues touristiques et d'humour au niveau régional et pour plusieurs fanzines.

C'est à Tahiti que sera éditée sa première BD ! Il débute vraiment sa carrière dans la bande dessinée en 1974.

Lors d’une séance de dédicaces, il montre ses planches de western à Jean Giraud, l’une de ses idoles.

Celui-ci lui confie l'illustration d'un scénario western qui sera publiée, à l'initiative de Wolinski, dans « Charlie Mensuel ».

L’année suivante, il fait la connaissance du scénariste René Durand, avec qui il crée "La terre de la bombe".

En 1976, naîtra un western particulier teinté de science-fiction et de fantastique, "L’indien français", publié pour le magazine « Circus ».

Passionné par les histoires et l'Histoire, cet auteur effectue pour chacun de ses albums de grandes recherches documentaires : la vie des Zoulous comme dessinateur pour "Zoulouland", la période gallo-romaine pour "Vae victis", ou encore la période mongole avec "Le Khan" en tant que scénariste, sous le pseudo de Rocca.

Le western est l’un de ses thèmes de prédilection.

Avec Thierry Girod au dessin, il écrit les aventures du chasseur de primes "Wanted".

En 1995, en collaboration avec Christophe Bec (dessinateur), c'est à la légende américaine qu'il s'attaque, avec "Princesse rouge".

Dans le même créneau, il réalise grâce à Soleil, un rêve d’enfance, en adaptant en BD les romans de James Fenimore Cooper avec la série en 6 tomes, la "Saga de Bas de cuir".

En 2003, tout en poursuivant "Zoulouland", il réalise avec Jean-Yves Mitton "Colorado" aux Éditions Carpe Diem.

Influencé par Giraud, cet auteur passe avec aisance de la science-fiction au genre historique, du western à l’aventure.

 

Site internet :  http://ramaioli.free.fr

 

 

 

·         couleurs : Jean-Jacques Chagnaud

 

Né le 07/03/1953 en FRANCE.

 

La star des coloristes Jean-Jacques Chagnaud est réfugié en Bretagne, il y a trouvé un cadre vert et lumineux pour exercer un métier dans lequel il excelle.

Coloriste de bande dessinée depuis 36 ans, Jean-Jacques Chagnaud est le recordman de la profession.

Ayant débuté dans le journal Pif Gadget en 1973, Jean-Jacques Chagnaud a mis en couleurs des centaines d’albums et d’histoires, plus de 100 séries, plus de 300 albums, sans compter les histoires dans les magazines BD (Métal hurlant, Pif Gadget, Pilote, Tintin, Spirou, etc) et de nombreux travaux pour des agences de pub.

Par amitié pour Éric Stalner et pour Auracan.com, il a accepté l'été dernier de répondre à nos questions.

En voici un nouvel extrait.Comment êtes-vous devenu coloriste de bande dessinée ? Pourquoi ce métier ?

On ne choisit pas vraiment ce genre de métier. Je dirais plutôt que c’est une histoire de rencontres.

Au début des années 70, dans les années hippies, je vivais une vie de Bohème. J’effectuais de petits boulots par ci, par là.

J’ai commencé la couleur chez Pif Gadget sans formation spécifique.

J’ai participé à pratiquement toutes les séries du magazine : évidemment Pif et Hercule, mais aussi Docteur Justice, Arthur le Fantôme…

À l’époque, la couleur devait simplement donner une ambiance.

Et puis, j’ai fait la connaissance de Philippe Luguy qui m’a offert l’occasion de réaliser les couleurs de Sylvio le Grillon.

Question nouveautés, il a réalisé les couleurs de Luxley et du Décalogue dont l'intégrale est sortie en janvier 2009.

Parmi ces prochains albums à venir, citons Voyageur, Black Op, Back World, Croisade et la Liste 66.

 

 

Des avis :

 

J'ai bien aimé ces 3 albums particulièrement à partir de la moitié du tome 2.

Les dessins sont dans l'ensemble plutôt bons et agréables.

Les couleurs un peu moins.

Le scénario bien que peu original est bien mené et donne envie d'aller à la fin de l'histoire sans regarder l'heure.

Le héros bien que peu sympathique au premier abord à néanmoins un certains charme et montre qu'il a des cojones.

Le fait que cette histoire soit en 3 tomes est un plus pour moi.

J'ai hérité de ces albums et je comptais les revendre une fois lus.

Mais après lecture j'ai décidé qu'ils méritaient largement d'aller dans ma bibliothéque.

 

 

Mon avis :

 

Dossier explicatif illustré en fin d’album.