[BD] « Moby Dick » de Olivier Jouvray, Pierre Alary et de Herman Melville
En résumé :
Une adaptation fougueuse
d'un monument de la littérature américaine, rythmée au gré des vents et des
passions humaines ! Herman Melville, qui fut marin, s'inspira de faits réels
pour donner naissance à Moby Dick - un livre culte qui inscrivit un nouveau
mythe dans la mémoire des hommes : celui de la baleine blanche. Il y raconte -
sous la forme d'une parabole chargée de thèmes universels - la quête furieuse,
mystique et désespérée du Capitaine Achab et son dernier affrontement avec Moby
Dick. Une adaptation construite avec maîtrise où prime l'incarnation des
personnages, et qui maintient un suspense grandissant jusqu'à l'apocalypse
finale. Un voyage tragique et biblique servi par un graphisme à l'identité
singulière, moderne et incisive. Une quête folle offerte par deux talents, deux
sensibilités - celles d'Olivier Jouvray (Lincoln) et de Pierre Alary (Silas
Corey).
Les auteurs :
·
Olivier Jouvray : auteur
C’est un scénariste
de bande dessinée français né le à Oyonnax (dans l’Ain).
Il déménage à Lyon pour
y passer des diplômes de culture et communication, sciences du langage, cinéma
et audiovisuel, avant de se lancer dans la photographie, puis dans
l'organisation de raid automobiles, le graphisme et le web.
Et puis un jour il
se repose deux secondes et crée le groupe KCS production pour faire du
multimedia à plusieurs ...
C'est à cette
époque qu'il crée avec son frère Jérôme l'atelier KCS et décide de se lancer
dans l'écriture de scénario. Il co-scénarise "Supershoes", une BD animée
et interactive, avec sa femme Virginie Ollagnier.
Sa première série
(son 1er scénario de BD) "Lincoln" (2002), dessinée par son frère, se
fait suffisamment remarquer pour que cette première tentative se transforme en
une activité à plein temps.
Auteur de nombreux
ouvrages, il complète son expérience en donnant des cours de bande dessinée à
l'École Émile-Cohl.
Il participe à
l'organisation du festival de BD de Lyon et aux activités du groupement des
auteurs de BD du Syndicat National des Auteurs et des Compositeurs.
En 2009, Olivier
Jouvray réalise une adaptation en bande dessinée du "Cycle de
Majipoor" de l'auteur américain de science-fiction Robert Silverberg.
En 2013, il
participe à la création de "La Revue Dessinée". Fondateur
actionnaire, il en assure également la partie multimédia avec Virginie
Ollagnier.
En 2014, président
de l'épicerie séquentielle, il participe à la transformation de cette
association d’auteurs de bandes dessinées lyonnais en structure éditoriale,
éditant notamment le mensuel "Les rues de Lyon".
·
dessin et
couleurs : Pierre Alary (illustrateur)
3ème
oeuvre lue de cet auteur
·
adapté de Herman
Melville
cf. autre album
Des avis :
Une adaptation somptueuse du roman classique
de Melville. Jouvray en retire l'essentiel et les dessins d'Alary sont
magnifiques.
Voilà une belle manière d'appréhender un
classique du livre d'aventure. le travail des deux auteurs Olivier Jouvray et
Pierre Alary mettent en avant l'obsession du capitaine Achab, vaincre coute que
coute cette fameuse baleine blanche. du coup, grâce à des dessins vraiment
inspirés, on suit cette quête suicidaire avec un réel plaisir. L'inquiétude des
personnages qui peu à peu doute des choix d'Achab, l'amitié entre Ismaël
et Queequeg, les rapports plein de respect entre l'officier Starbuck et son
capitaine, le personnage Achab aveuglé par ces envies de vengeances, tout cela
procure à donner une aventure sans le moindre temps morts. Une roman graphique
de belle qualité respectueux du livre de Melville. Baleiniers, à vos postes !
Cette bande-dessinée de 122 pages est une
libre adaptation du roman de Herman Melville (que je n'ai pas lu).
Un naufragé raconte à ses sauveteurs l'aventure
périlleuse qu'il vient de vivre sur un baleinier.
Ce navire était dirigé par Achab, un
capitaine obnubilé par la capture d'un grand cachalot blanc, nommé "Moby
Dick"...
Un récit d'une portée philosophique probante,
qui parle de vengeance, de folie, d'orgueil, d'amitié, de sagesse et de
sacrifice.
J'ai particulièrement été touchée par le lien
qui unit Ishmaël et Queequeg.
Une iconographie soignée et très réaliste. Un
bel album de qualité !
(Dès la 5e)
Pour le dessinateur, le défi était immense.
Il a pris un parti, et il s'y est tenu : laisser parler l'image pour capter
les pulsations profondes de ce grand classique du roman d'aventures, parabole
quasi biblique sur la lutte du bien et du mal.
La transposition d’une œuvre si volumineuse
sous la forme d’un album finalement assez court pose question. Difficile d’en
percevoir l’intérêt profond. A contrario, d’autres créations qui s’inspirent du
mythe pour y greffer leurs propres récits s’avèrent à la fois plus audacieuses
et plus pertinentes.
Mon avis :
3ème
album lu sur ce roman : très beaux dessins et bonne narration !