Patinage

 

 

 

 

 

 

Les disciplines :

 

 

 

  • Patinage artistique

 

Le patinage artistique, sport où l'effet gracieux, la recherche de l'élégance, le désir de plaire et de "faire esthétique" comptent tout autant que la "technique" et "l'athlétique", peut-il prétendre au label de sport à part entière ? N'est-il pas plutôt un art ? La réalité est à mi-chemin: il conjugue les deux à la fois ?

Les discussions toujours passionnées sur le sujet et cette remise en question quasi permanente de la notion de "vrai sport", sont de toute façon sans objet puisque le Comité Olympique International (CIO) a logiquement choisi d'inscrire d'entrée cette belle discipline au programme des premiers jeux Olympiques d'Hiver, à Chamonix, en 1924, après l'avoir antérieurement intégrée aux Jeux d'Eté en 1908 et 1920.

Le CIO, à preuve du contraire, ne changera rien.

Remettre en question le label olympique du patinage artistique est si peu d'actualité que sa médiatisation, sa popularité extrême, n'ont cessé de croître au cours de la deuxième moitié du vingtième siècle, avec un indice d'audimat percutant aux Etats-Unis : deuxième sport à la télé !

Autant de facteurs favorables pour se maintenir à un sommet majestueux. D'autant qu'au cours des trente dernières années, d'authentiques stars ont rayonné comme Peggy Fleming (Etats-Unis), le couple Irina Rodnina - Alexandre Zaitsev (Russie), John Curry (Grande-Bretagne), Toller Cranston (Canada), Robin Cousins (Grande-Bretagne), Scott Hamilton et Brian Boitano (Etats-Unis), Katarina Witt (Allemagne) et plus récemment Oksana Baïul (Ukraine), le couple Ekaterina Gordeieva - Serguei Grinkov (Russie), Michelle Kwan et Tara Lipinski (Etats-Unis), Kurt Browning et Elvis Stojko (Canada), Ilia Kulik (Russie) ...

L'école française, pour sa part, est fière aussi de ses champions prestigieux (sans parler des danseurs) : Andrée et Pierre Brunet, double champions olympiques de couples (1928 - 1932) et quadruple champions du monde (1926 – 1928 – 1930 - 1932), Jacqueline du Bief, championne du monde (1952), Alain Giletti et Alain Calmat, champions du monde respectivement en 1960 et 1965, Patrick Péra, double médaillé olympique, Patrick Pera, double médaille olympique et, plus récemment, Surya Bonaly et Philippe Candeloro sur les podiums mondiaux ou olympiques.

Dans le but de conserver son standing et de mieux doubler le cap de l'An 2000, le patinage artistique a dû aussi se moderniser sous l'autorité de la Fédération internationale, l'ISU (International Skating Union, fondée en 1892). Suppression notamment, en 1990, des anachroniques figures imposées (ou figures d'école), et volonté affichée de mettre de l'ordre au niveau de la clarification du système de classement, principalement au plan du jugement et des cotations, grâce à l'apport partiel de la vidéo et une répartition par tirage au sort plus rigoureuse des juges composant des jurys désormais renouvelés à chaque passage.

La recherche maximale de l'impartialité est en effet un souci constant dans ce sport à jugement humain - son charme, son mystère, le suspense dans le kiss n'cry (1) à la lecture des notes sur 6 en technique et en artistique - car il a été trop souvent critiqué à la suite de combines manifestes, du temps de la rivalité est - ouest, voire quelques scandales retentissants.

Le patinage artistique, qui peut être masculin ou féminin et se pratiquer aussi en couples, spécialité éminemment spectaculaire et même périlleuse - la danse sur glace constituant une famille à part -, n'a en tout cas plus rien à voir aujourd'hui avec ce qu'il était au temps où il se pratiquait comme un divertissement sur des patinoires naturelles (lacs ou étangs), ni même au temps où Sonja Henie, la jolie blonde Norvégienne d'Oslo, qui devint star à Hollywood, cumulait titres mondiaux (dix de 1927 à 1936) et titres olympiques (trois: 1928-1932-1936) et faisait fantasmer les messieurs.

Quelques pionniers sont en effet passés par là pour anoblir et embellir l'exercice d'une discipline par ailleurs superbement harmonieuse grâce à l'évolution glissée sur la glace, à la faveur de poussées avant (le pas des patineurs), de poussées arrière, de croisés qui accentuent la vitesse de déplacement, de courbes ou spirales, d'arabesques, sans parler des pirouettes sautées, assises, allongées, cambrées, avec changements de pieds ... (ou la fameuse pirouette pied - tête de la Suissesse Denise Bielmann).

Si les Américains Jackson Haynes, les Norvégiens Lutz et Axel Paulsen, le Suédois Ulrich Salchow, etc... grands précurseurs ou inventeurs de sauts, ont donné, à l'origine, au patinage, un élan et un nouveau visage, on est passé à des prouesses techniques de plus en plus remarquables avec les triples sauts et le premier quadruple boucle piqué (quatre rotations) réussi lors des Championnats du monde en mars 1988, au Mondial à Budapest, par le Canadien Kurt Browning. L'intrépide Surya Bonaly, en plusieurs circonstances le tenta également et faillit même le réussir au Mondial, à Munich, en 1991. La Japonaise Midori Ito fut, elle, la première femme à passer le triple axel, au Mondial à Paris, en 1989.

Les meilleurs patineurs masculins, en l'An 2000, multiplient désormais les triples y compris en combinaisons et tentent le quadruple. On notera, à ce sujet, que sur les six sauts classiques, les plus difficiles sont dans l'ordre l'axel avec appel vers l'avant, puis le lutz et le flip (piqués), le boucle, alors que le salchow et le boucle piqué sont plus faciles.

Parallèlement à la technique, l'évolution s'est aussi accomplie au plan artistique avec l'apparition de chorégraphes auprès des entraîneurs, la composition plus affinée des programmes musicaux et le choix de thèmes favorisant une meilleure mise en scène sur la glace.

L'esprit aussi a changé. La distinction entre amateurs (éligibles) et professionnels (non éligibles) est de plus en plus délicate à établir. Des sommes d'argent considérables sont en effet mises en jeu, autant dans le circuit dit amateur (Grand Prix ISU) que dans le circuit dit professionnel, sans parler des tournées, galas et exhibitions pour tous. L'instauration de pro-am, ouverts aux deux élites, ajoute-t-elle au risque d'une certaine confusion des genres ? L'ISU, heureusement, veille à ce que les abus soient évités.

(1) Littéralement : rire et pleur. Emplacement où les concurrents, aux côtés de leurs entraîneurs, s'installent après avoir effectué leur programme pour prendre connaissance de leurs résultats ..

 

 

 

  • Danse sur glace

 

 

Cette discipline qui cultive sa singularité, son originalité, voire une certaine indépendance à l'égard du patinage classique, dit artistique, occupe désormais une place de choix dans les grandes compétitions internationales et olympiques.

Elle a connu un phénomène d'engouement exceptionnel à partir du moment où le CIO lui a ouvert grand les portes des jeux Olympiques, en 1976, à Innsbruck. La danse avait déjà effectué son entrée officielle aux Championnats du monde 1952, à Paris.

Spécialité uniquement pratiquée en couples, elle s'est rapidement imposée par son brio à la télévision qui l'a grandement popularisée. La danse a alors évolué radicalement vers plus de vitesse, de technique (précision des carres), de virtuosité dans les mouvements et les combinaisons, tout en repoussant sans cesse les frontières de la création artistique.

On est sorti progressivement de la transposition pure et simple, sur la glace, de la danse de salon "à l'anglaise". Fini le ball - room avec ses rumba, tango romantica, valse viennoise, fox-trot, paso-doble... au caractère notoirement répétitif et assez "ringard". Place à de la danse pure, classique ou moderne, magnifiée par l'expression gestuelle et artistique, une forte interprétation, à la faveur d'une chorégraphie généralement à thème: comédie, tragédie, exotisme, humour, folklore...

La danse sur glace a offert une sorte d'invitation au rêve et même influencé tout le milieu du patinage, avec l'exceptionnel élan donné par la brillante école russe, très inspirée du Bolchoï de Moscou et du Kirov de Saint-Pétersbourg et notamment le génie créatif de Tatiana Tarassova.

Seul inconvénient: les critères de jugement sont très difficiles à déterminer en danse sur glace. Pas de sauts individuels ou lancés très périlleux comme dans le patinage de couple ou individuel. Une rotation et demie seulement en sauts. Trois à cinq rotations en pirouettes.

Base essentielle de l'évolution sur la glace d'un couple de danseurs: les partenaires ne doivent pas se séparer longtemps et suivre le bon tempo et le caractère de la danse en recherchant la difficulté des pas.

Ainsi, la danse sur glace, trop souvent montrée du doigt, avec ses classements pré-établis selon la notoriété des couples, a-t-elle été fréquemment mêlée à de nombreuses controverses, voire des scandales.

Alerté par le CIO, qui menaçait d'exclure la danse du programme des J.O., la Fédération internationale a réagi sagement en décidant, dès 1999, de renouveler les jurys à chacun des trois passages: danses imposées, danse de création et libre, pour éviter les combines et améliorer l'objectivité.

Il eût été en effet dommage que disparaisse des J.O. une discipline qui a tant marqué l'histoire avec quelques couples célèbres comme les Britanniques Torvill - Dean, les Russes Bestemianova - Bukhin, Klimova - Ponomarenko et Gritschuk - Platov.

La France n'a pas été absente de ce panorama avec dans un premier temps Christiane - Jean-Paul Guhel, puis Isabelle et Paul Duchesnay, enfin plus récemment Sophie Moniotte - Pascal Lavanchy et Marina Anissina - Gwendal Peizerat.

 

 

 

Quelques photos de mes champions préférés :

 

 

 

  • Equipe de France

 

Marina Anissina – Gwendal Peizerat – Sarah Abitbol – Stéphane Bernadis et Vanessa Gusmeroli

 

 

 

  • Sarah ABITBOL & Stéphane BERNADIS (France)

 

ABITBOL Sarah

Site : http://www.abitbolbernadis.com/

Date et lieu de naissance : 08/06/1975 à Nantes (44)
Taille et poids : 1,50 m ; 43 kg
Lieu de résidence : Paris
Autres sports pratiqués : aérobic, natation
Loisir : danse
Début en patinage : 7 ans
Club : Français Volants

BERNADIS Stéphane

 

Date et lieu de naissance : 23/02/1974 à Boulogne-Billancourt (banlieue Paris)   
Taille et poids : 1,80 m ; 80 kg 
Lieu de résidence : Bougival 
Autres sports pratiqués : golf, tennis   
Loisirs : cinéma, voitures de sport   
Début en patinage : 8 ans   
Club : Français Volants
 

Abitbol / Bernadis


Entraîneur : Jean-Christophe Simon
Chorégraphe : Tatiana Tarasova
Ancien entraîneur : Jean-Roland Racle, Stanislas Leonovitch (Rus)
Programme court : "La Strada" de Nino Rota
Programme libre : "La Famille Adams" de Mark Shaiman

Jeux Olympiques : 6e (1998) ; forfait (2002), 12ème (2003)
Championnat du Monde : 19e (1993), 10e (1994), 9e (1995), 11e (1996), 7e (1997), 8e (1998), 5e (1999), 3e (2000), abandon (2001),forfait (2002), 12e (2003)
Championnat d'Europe : 14e (1993), 15e (1994), 7e (1995), 3e (1996), 4e (1997), 3e (1998, 1999, 2000) ; 3e (2001), 2e (2002, 2003)
Championnat de France : 2e (1993), 1er (1994, 1995, 1996, 1997, 1998, 1999, 2000, 2001, 2002,2003)
Grand Prix ISU :
Saison 1997-98 : 3e Skate Canada
Saison 1998-99 : 1er Trophée Lalique, 6e (Skate Canada), 4e (Finale à St-Petersbourg / Rus)
Saison 1999-00 : 1er (Trophée Lalique), 2e (Skate America), 2e (Trophée NHK), 2e (Finale à Lyon)
Saison 2000-2001 : 1er (Coupe des nations), 4e (Trophée Lalique), 2e (Trophée NHK), 5e ( Finale à Tokyo/Jap)
Saison 2001-2002 : 3e (Trophée Lalique), 3e (Coupe de Russie), 6e (Finale à Kitchener/Can)
Saison 2002-2003: 2e (Trophée Lalique)

10.04.2003

Ils étaient pourtant partis motivés à Washington, après leur médaille d'argent remportée à Malmö. Mais le sort s'acharne sur le couple qui lors du programme long aux Championnats du Monde a dû interrompre son programme suite à la blessure à la cheville de Sarah. Véritable contre-performance pour le couple qui termine donc à la 12ème place et revient désappointé de ces championnats. Après examen du médecin, aucune lésion grave n'a été décelée sur la cheville de Sarah et ils ont donc pris part à la Tournée des Etoiles de la Glace qui a débuté à Nîmes le 1er avril. Le couple adoré du public français et international, bénéficie d'un soutien sans faille et a eu le privilège d'une standing ovation lors du gala de Monaco. Pour l'instant, Sarah et Stéphane n'ont pas encore déterminé leur choix sur la poursuite de la compétition ou non.

06.03.2003

En décrochant leur dixième titre consécutif de Champions de France en décembre dernier, Sarah et Stéphane reviennent au coeur de la compétition. Après leur forfait aux Jeux Olympiques, le couple français est revenu à la compétition lors du 16ème Trophée Lalique en décrochant la 2ème place. Depuis, ils ont effectué un beau parcours, malgré encore une légère appréhension au niveau des sauts.

La médaille d'argent obtenue à Malmö les a remis en confiance, juste un an après la blessure de Sarah. Le couple dispute les Championnats du Monde dans l'optique de monter sur le podium et retrouver ainsi les favoris du niveau international. Pour cela, ils pourront compter sur leur nouvel entraîneur Jean-Christophe Simon, qui a pris le relais de Stanislas Leonovitch depuis février dernier.

01.02.2002

Grâce à eux, un couple français est remonté sur un podium international (Europe en 1996) …. 64 ans après la dernière médaille obtenue dans la spécialité par le duo Andrée et Pierre Brunet (or olympique en 1932)! Entraînés par Jean-Roland Racle puis par le Russe Stanislas Leonovitch depuis 1999, le couple tire parti de la quintessence de ses moyens et continue à progresser grâce à un travail opiniâtre récompensé par neuf titres nationaux d'affilée, quatre médailles de bronze européennes, une de bronze mondiale et, tout récemment à Lausanne, par une médaille d’argent aux Championnats d’Europe. Sa performance aux Jeux de Salt Lake City  passe par l'exécution réussie du triple axel lancé.

01.02.2000

Longue, très longue a été l’attente avant le retour d’un couple français sur un podium européen en 1996. En fait, il aura fallu patienter exactement... 
64 ans et le dernier podium d’Andrée et Pierre Brunet, en 1932, année de leur second couronnement olympique ! 
 
Cette constatation pourrait paraître désespérante si on ne savait ce que représente l’extrême complexité pour former un couple en patinage artistique avec la difficulté des portés acrobatiques, des sauts individuels synchronisés, des sauts lancés, des pirouettes synchronisées... 
 
Sarah Abitbol et Stéphane Bernadis ont non seulement, à force d’un travail admirable et acharné, maîtrisé tous ces éléments avec maestria, mais ils ont aussi gravi les marches du podium européen, à Sofia en 1996, renouvelant cet exploit en 1998 à Milan et en 1999 à Prague. Ils ont fait le bonheur de leur entraîneur Jean-Roland Racle, ancien sélectionné olympique (avec Florence Cahn) aux Jeux 1972 de Sapporo qui les prit sous sa coupe à la suite d’une épreuve de détection pour couples organisée en 1992, à Paris-Bercy. 
 
« On a eu tout de suite cette même envie, cette même fougue d’y arriver », a déclaré Sarah Abitbol, petit bout de femme de 1,50 m et 43 kg, taille idéale pour patiner en couple avec Stéphane Bernadis, solide patineur. 
 
Ensemble, ils ont accumulé les titres de champions de France, sept jusqu’à l’An 2000, tout en affirmant leur talent à l’échelon international. « Le premier podium européen de 1996 a été un tournant dans notre carrière, a confié Stéphane Bernadis. On a réalisé qu’on pouvait faire de grandes choses et nous hisser au niveau des autres chefs de file de l’Equipe de France comme Philippe Candeloro et Surya Bonaly qui convoitaient les podiums. 
Sixièmes aux Jeux de Nagano, en 1998, ils ont tenté de mettre au point le triple axel lancé, conseillés depuis 1999 par l’ancien champion russe Stanislas Leonovitch.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avec Philippe Candeloro

 

 

 

 

 

 

Avec Nelson Monfort

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Marina ANISSINA & Gwendal PEIZERAT (France)

 

ANISSINA Marina

Date et lieu de naissance : 30/08/1975 à Moscou (Rus)   
Taille et poids : 1,61 m ; 47 kg
Lieu de résidence : Lyon 
Autres sports pratiqués : tennis, ski nautique   
Loisirs : broderie, musique   
Début en patinage : 4 ans
Anciens partenaires : Ilia ovation, Sergei Sakhnovski 
Club : CSG Lyon 

PEIZERAT Gwendal

Date et lieu de naissance : 21/04/1972 à Bron (69)   
Taille et poids : 1,73 m ; 60 kg 
Lieu de résidence : Lyon     
Autres sports pratiqués : ski, ski nautique, escalade, plongée sous marine, tir, tennis, golf   
Loisirs : piano, lecture, cerf-volant, informatique, photographie   
Début en patinage : 3 ans   
Ancienne partenaire : Marina Morel
Club : CSG Lyon   

 

Anissina - Peizerat

Entraîneur : Muriel Boucher-Zazoui 
Chorégraphe : Bruno Vandelli, Antonio Najarro, Pascal Gaona 
Danse originale : Malagua (Flamenco)   
Programme libre : Non merci (Claude Petit) et Canone Inverso (Emmio Moriconne)   
 
Jeux Olympiques : 3e (1998) ; 1er (2002) 
Championnat du Monde : 10e (1994), 6e (1995), 4e (1996), 5e (1997),2. (1998, 1999), 1e (2000), 2e (2001)   
Championnat d'Europe : 12e (1994), 5e (1995), 4e (1996, 1997), 3e(1998), 2e (1999), 1er (2000), 2e (2001)   
Championnat de France : 2e (1994, 1995), 1er (1996, 1997, 1998, 1999, 2000, 2001, 2002 : forfait)   
Championnat du Monde juniors : 1er (1990), 4e (1991), 1er (1992) avec Ilia Averbukh (Rus)   
Grand Prix  ISU :   
Saison 1995-96 : 1er (Trophée NHK), 2e (Trophée de France, Skate Canada), 3e (Finale)   
Saison 1996-97 : 1er (Trophée Lalique), 2e (Trophée NHK, Skate Canada), 3e (Finale)   
Saison 1997-98 : 2e (Trophée Lalique, Coupe des Nations), 3e (Finale)   
Saison 1998-99 : 1er (Skate America, Trophée Lalique, Trophée NHK), 2e (Finale à St-Petersbourg/Rus)   
Saison 1999-00 : 1er (Trophée Lalique), 1er (Trophée NHK), 1er (Finale à Lyon)   
Saison 2000-2001 : 1er (Skate Canada), 1er (Trophée Lalique), 1er (Trophée NHK/Jap)   
Saison 2001-2002 : 1er (Trophée Lalique), 1er (Trophée NHK/Jap), 2e (Finale à Kitchener/Can)   
 
01.03.2002 
 
A quoi tient le destin ? Pouvait-on imaginer, du temps qu’ils étaient encore juniors, Marina Anissina, la Moscovite, et Gwendal Peizerat, le Lyonnais, rivaux dans les Championnats du monde de leur catégorie en danse sur glace – elle avec Ilia Averbukh, lui avec Marina Morel – s’élancer un jour ensemble à l’assaut des titres mondiaux et olympiques ? 
 
Tout s’est en fait dénoué au cours de l’année 1993. Le 7 février, Marina Anissina, deux fois championne du monde juniors avec Ilia Averbukh (1990 et 1992), débarque à Lyon après avoir obtenu l’assentiment de Gwendal Peizerat. Elle quitte son partenaire tandis que Gwendal Peizerat est seul également, Marina Morel ayant décidé d’abandonner la compétition. 
Marina incarne la grande ligne classique du patinage russe. Gwendal est plutôt 
un « moderne ». Muriel Boucher-Zazoui va alors réussir des prodiges pour que ces deux tempéraments si différents – « le feu et la glace » dit-elle – puissent s’unir et former un couple divin. 
 
Marina et Gwendal ne pourront disputer les Jeux à Lillehammer, en 1994, car Marina n’a pas encore obtenu la nationalité française. Cette attente aiguise un peu plus leur appétit de gloire. 
 
Premier podium européen à Milan en 1998 (bronze) avec le programme de « Roméo et Juliette », et peu après le podium olympique aux Jeux de Nagano derrière les Russes ovation Krylova –Oleg Ovsiannikov et les Canadiens Shae-Lynn Bourne–Viktor Kraatz. Ils sont ensuite vices champions du monde, à Minneapolis, derrière les Russes et devant les Canadiens. Puis nouvelle médaille d’argent mondiale, en 1999, avec « Le Masque de Fer ». 
 
Leur objectif est alors de tenter de décrocher l’or pour la saison 1999-2000 avec un nouveau programme, « Carmina Burana », dont la chorégraphie a été en grande partie montée 
par Christopher Dean. A Vienne (Autriche), au mois de février 2000, ils décrochent le titre européen… trente-huit ans après leurs compatriotes Christiane et Jean-Paul Guhel. La consécration les attend ensuite sur le sol français, devant un public niçois survolté à l’occasion des championnats du monde, en mars 2000. Le Carmina Burana séduit l’ensemble des édiles internationaux et leur permet d’atteindre leur premier véritable objectif : le titre de champion du monde ! Le couple Italien Fusar-Poli / Margaglio, en net progrès, ne parvient pas à inquiéter les deux Lyonnais, si bien que la route vers la couronne olympique semble toute tracée. 
 
Mais en janvier 2001, à Bratislava, les champions d’Europe et du monde en titre chutent à dix secondes de la fin de leur nouveau programme « La dernière nuit de Beethoven », et ne doivent se contenter que de la deuxième marche du podium européen, derrière Fusar-Poli / Margaglio. Les cartes sont redistribuées et alors que  le monde du patinage attendait une vengeance à la régulière au Mondial de Vancouver, en mars 2001, il n’a eu droit qu’à une « flagrante injustice », selon les spécialistes. Les Italiens, inférieurs techniquement à Marina Anissina et Gwendal Peizerat, décrochèrent le titre mondial à un juge près. Le défi olympique était lancé... 
 
En 2002, c’est avec Liberta, symbole de la liberté, thème choisi avec leur nouveau chorégraphe italien Bruno Vandelli, et sur une gestuelle très contemporaine que le couple français remporta en février à Salt Lake City le titre olympique après avoir recouvré toute sa confiance en récupérant, en janvier à Lausanne, celui européen. La consécration définitive d’un couple exceptionnel qui aura conduit la danse sur glace à son apogée technique et artistique.

 

01.02.2000 
 
A quoi tient le destin ? Pouvait-on imaginer, du temps qu’ils étaient encore juniors, Marina Anissina, la Moscovite, et Gwendal Peizerat, le Lyonnais, rivaux dans les Championnats du monde de leur catégorie en danse sur glace – elle avec Ilia Averbukh, lui avec Marina Morel – s’élancer un jour ensemble à l’assaut des titres mondiaux et olympiques ? 
 
Tout s’est en fait dénoué au cours de l’année 1993. Le 7 février, Marina Anissina, deux fois championne du monde juniors avec Ilia Averbukh (1990 et 1992), débarque à Lyon après avoir obtenu l’assentiment de Gwendal Peizerat. Elle quitte son partenaire tandis que Gwendal Peizerat est seul également, Marina Morel ayant décidé d’abandonner la compétition. 
Marina incarne la grande ligne classique du patinage russe. Gwendal est plutôt 
un « moderne ». Muriel Boucher-Zazoui va alors réussir des prodiges pour que ces deux tempéraments si différents – « le feu et la glace » dit-elle – puissent s’unir et former un couple divin. 
 
Marina et Gwendal ne pourront disputer les Jeux à Lillehammer, en 1994, car Marina n’a pas encore obtenu la nationalité française. Cette attente aiguise un peu plus leur appétit de gloire. 
 
Premier podium européen à Milan en 1998 (bronze) avec le programme de « Roméo et Juliette », et peu après le podium olympique aux Jeux de Nagano derrière les Russes ovation Krylova–Oleg Ovsiannikov et les Canadiens Shae-Lynn Bourne–Viktor Kraatz. Ils sont ensuite vices champions du monde, à Minneapolis, derrière les Russes et devant les Canadiens. Puis nouvelle médaille d’argent mondiale, en 1999, avec « Le Masque de Fer ». 
 
Leur objectif est alors de tenter de décrocher l’or pour la saison 1999-2000 avec un nouveau programme, « Carmina Burana », dont la chorégraphie a été en grande partie montée 
par Christopher Dean. A Vienne (Autriche), au mois de février 2000, ils décrochent le titre européen… trente-huit ans après leurs compatriotes Christiane et Jean-Paul Guhel. La consécration les attend ensuite sur le sol français, devant un public niçois survolté à l’occasion des championnats du monde, en mars 2000. Le Carmina Burana séduit l’ensemble des édiles internationaux et leur permet d’atteindre leur premier véritable objectif : le titre de champion du monde ! Le couple Italien Fusar-Poli / Margaglio, en net progrès, ne parvient pas à inquiéter les deux Lyonnais, si bien que la route vers la couronne olympique semble toute tracée. 
 
Mais en janvier 2001, à Bratislava, les champions d’Europe et du monde en titre chutent à dix secondes de la fin de leur nouveau programme « La dernière nuit de Beethoven », et ne doivent se contenter que de la deuxième marche du podium européen, derrière Fusar-Poli / Margaglio. Les cartes sont redistribuées et alors que  le monde du patinage attendait une vengeance à la régulière au Mondial de Vancouver, en mars 2001, il n’a eu droit qu’à une « flagrante injustice », selon les spécialistes. Les Italiens, inférieurs techniquement à Marina Anissina et Gwendal Peizerat, décrochèrent le titre mondial à un juge près. Le défi olympique était lancé... 
 
En 2002, c’est avec Liberta, symbole de la liberté, thème choisi avec leur nouveau chorégraphe italien Bruno Vandelli, et sur une gestuelle très contemporaine que le couple français remporta en février à Salt Lake City le titre olympique après avoir recouvré toute sa confiance en récupérant, en janvier à Lausanne, celui européen. La consécration définitive d’un couple exceptionnel qui aura conduit la danse sur glace à son apogée technique et artistique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Philippe Candeloro (France)

 

Né le 17 février 1972, à Courbevoie.
Club: CSG Colombes.
Entraîneur: André Brunet.
Jeux Olympiques: 3e (1994-1998).
Championnats du monde: 9e (1992-1996), 5e (1993), 2e (1994), 3e (1995).
Championnats d'Europe: 8e (1990), 5e (1991-1994-1996-1998), 4e (1995) ,2e (1993-1997).
Championnats de France: 1er (1994-1995-1996-1997).

D'origine italienne et fils de Luigi Candeloro,un maçon des Abruzzes et de Marie-Thérese, chef comptable,Philippe Candeloro, malgré son penchant pour les sports mécaniques,a eu très vite la passion de la glace qu'il découvrit à Colombes, dès l'âge de 7 ans, dans le cadre du sport scolaire.

André Brunet, eut vite fait de repérer le côté intrépide et casse-cou d'un enfant qui n'avait pas froid aux yeux, et il le prit sous son aile protectrice, persuadé qu'il en ferait un champion. Surnommé "Papy" par Candeloro, André Brunet l'a entraîné jusqu'à la dernière apparition de Philippe, en compétition amateurs, aux jeux Olympiques, à Nagano, en 1998: deuxième médaille de bronze (1994-1998). Comme Patrick Péra (1968-1972).

Aimant se mettre en scène et profitant de l'exemple des Duchesnay, selon le bon principe qu'au patinage il faut d'abord plaire au public avant de convaincre les juges, Philippe Candeloro a marqué son époque par son sens du spectacle, son talent artistique pour interpréter brillamment les thèmes choisis pour ses programmes, tout en exposant un formidable potentiel athlétique:hauteur et ampleur du triple axel, magnifiques combinaisons de triples, vitesse de patinage. Il s'est aussi affirmé, par son panache, son tempérament combatif exceptionnel, répondant souvent présent, le jour J, dans les plus grands événements et en particulier les jeux Olympiques.

En dehors de son entraîneur, André Brunet, il a bénéficié d'un entourage de qualité avec son préparateur physique Jacques Dechoux et la chorégraphe d'origine russe, Natacha Dabbadie, dont l'influence fut déterminante lors de l'ascension de "Candel" vers les sommets en 1994, aux Jeux de Lillehammer, grâce notamment à une création géniale qui rencontra un formidable succès populaire avec "le Parrain", inspiré du célèbre film de Francis Ford Coppola.

La première forte motivation pour Philippe Candeloro est sans doute venue de son éviction de la sélection française pour les Jeux d'Albertville, en 1992. Il se faisait une joie en effet de représenter la France et il cria à l'injustice quand, en décembre 1991, dans sa propre patinoire, à Colombes, et au terme de championnats de France sélectifs et très serrés pour Albertville, il se classa seulement 3e, laissant ainsi la place à Eric Millot, son principal rival français, et Nicolas Pétorin. Il estima être victime d'une machination, payant très cher son insouciance, suite à un accident de moto qui avait fait causer car il l'avait stoppé net dans sa préparation olympique un mois juste avant les championnats.

Privé de JO, il allait prendre une éclatante revanche, quelques semaines seulement après, lors des Championnats du monde à Oakland, près de San Francisco. Naissance d'une authentique étoile de la glace et du label "Candelle rebelle". Naissance aussi d'une réputation de "show man" qui a traversé les océans grâce à la télévision. Un fan club Candeloro ne va pas tarder à naître en France, au Japon, aux Etats-Unis. A Oakland, Candeloro, 20 ans, séduit avec son programme de "Conan le Barbare". Les 15000 spectateurs américains lui font une standing ovation, épatés par son audace, ses triples,la "pirouette assise sur la glace" qu'il a inventée un jour par hasard(chute!) à Font-Romeu, et une série de sauts accroupis en avant.

Dès lors, le talent de Philippe Candeloro va rayonner, mais une certaine indolence et des ennuis de santé ne lui permettront jamais d'atteindre la première place, frôlée plusieurs fois en une période où les Russes Viktor Petrenko, la Urmanov et Ilia Kulik, les Canadiens Kurt Browning, Elvis Stojko et l'Américain Tod Eldredge, ont été ses grands rivaux. Ni titre mondial, ni titre européen: ombre sur un palmarès brillant.

Avec son magnifique tempérament, sa forte personnalité, sa gouaille de petit gars de banlieue qui ne renia jamais ses origines, et son pouvoir de séduction, Philippe Candeloro a pourtant fait " tilt " auprès des téléspectateurs du monde entier et séduit par son côté accrocheur et créatif. Il a marqué son époque.

Le sommet de sa carrière est sans doute Lillehammer, en 1994, dans un final olympique qui rassemblait aussi quelques stars revenues exceptionnellement dans les rangs amateurs avec la bénédiction du CIO: Brian des, Kurt Browning et Viktor Petrenko. Son interprétation du "Parrain" gominé, vêtu de noir avec sa chaîne en or sur la poitrine est d'une grande intensité émotionnelle (sans parler des sauts). Candeloro séduit les juges et le public qui craque. Médaille de bronze. Il sera vice champion du monde peu après, à Chiba, au Japon derrière son ami Elvis Stojko... mais devant le champion olympique la Urmanov (4e). Des centaines de fleurs couvrent la glace après son libre.

Candeloro annonce alors qu'il lui reste quatre ans pour devenir le numéro 1. Il n'atteindra jamais son but malgré l'innovation constante dans ses programmes "cinématographiques" où il alternera le drame (Parrain II) avec le comique (Lucky Luke), l'historique(Bonaparte) et pour finir, le cape et d'épée (d'Artagnan).

Philippe Candeloro, alias "Candelorock", ainsi que le surnomme "Paris-Match", suscite pourtant un enthousiasme indescriptible dans les patinoires du monde entier et surtout au Japon et aux Etats-Unis avec son exhibition de "Rocky" où il porte un costume confectionné avec le drapeau américain.

Il affirme qu'il ne deviendra jamais une star du show-business et qu'il restera toujours un "enfant du peuple." Mais c'est bien dans son rôle de star et devant les caméras de télévision, pour l'émission "Super Mecs" de Patrick Sébastien, qu'il accepte de se déguiser en mousquetaire et ferraille avec maestria sur le plateau, une épée à la main. La scène est tellement belle que Candeloro a immédiatement l'idée de choisir "d'Artagnan" comme thème pour les Jeux de Nagano.

Alors que sa réputation de "Poulidor du patinage" s'est répandue en France et que certains raillent ses artifices vestimentaires pour masquer certaines faiblesses techniques, Philippe Candeloro va gagner son dernier pari aux Jeux de Nagano: médaille de bronze derrière le Russe Ilia Kulik et le Canadien Elvis Stojko. Il a 26 ans et annonce alors son mariage prochain avec Olivia et sa volonté de faire des compétitions open et de créer sa propre tournée. Le "Candel Euro Tour" est en vue. La "champion" continue.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

des

 

 

 

 

 

 

 

Saisons de programmes :

 

91-92 : Shostakovich / Conan le Barbare

92-93 : Cosaque / Conan 2 le destructeur

93-94 : God father / God father

94-95 : God father / God father

95-96 : Dune / Lucky Luck

96 -97 : Mission impossible / Napoléon

97-98 : Guérilleros / D'Artagnan

 

 

 

  • Marie-Pierre Leray (France)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Née le 17/02/1975 à Paris

Taille : 1.68m / 52 kg

Profession : étudiante en droit immobilier

Aime : l'escalade, le rafting, Paris

Club : Montpellier

A débuté le patinage à 9 ans

Reconnue pour sa grâce et son charme

Meilleurs résultats :
 - championne de France Couples en 93
 - participation aux JO de 94 en individuel

 

 

 

  • Vanessa Gusmeroli (France)

 

Date et lieu de naissance : 19/09/1978 à Annecy (74)   
Taille et poids : 1,60 m ; 50 kg   
Lieu de résidence : Paris 
Autres sports pratiqués : ski nautique, ski alpin, surf des neiges, golf, équitation   
Loisirs : cinéma, musique
Début en patinage : 7 ans   

Club : Français Volants
Entraîneur : Katia Beyer
Chorégraphe : Sandra Garde
Ancien entraîneur : Didier Lucine
Programme court : "Cotton Club" de John Barry, "Sing Sing Sing" de L. Prima 
Programme libre : "The Butterfly" et "Microcosmos" de Vangelis, "Le Serpent" de Guem 

Jeux Olympiques : 6e (1998) ; 16e (2002) 
Championnat du Monde : 14e (1996), 3e (1997), 16e (1998), 5e (1999), 4e (2000), 9e (2001)   
Championnat d'Europe : 8e (1996), 6e (1997), 11e (1998), 5e (1999), 4e (2000), 9e (2001), 11e (2002) 
Championnat de France : 7e (1994), 5e (1995), 2e (1997), 3e (1998), 2e (1999), 1er (2000, 2001, 2002), forfait (2003)   
Grand Prix ISU :   
Saison 1997-98: 3e (Skate Canada, Trophée Lalique)   
Saison 1998-99: 3e (Trophée Lalique), 5e (Trophée NHK)   
Saison 2000-01: 6e (Coupe des Nations), 4e (Trophée Lalique)   
Saison 2001-2002 : 10e (Trophée Lalique)   

 

01.02.2002 
 
Sportive éclectique (excellente en ski nautique), Vanessa ne possède pas encore le palmarès que sa médaille de bronze mondiale, obtenue à 18 ans, laissait entrevoir. Elle n’est pas toujours parvenue à tirer parti totalement de ses grandes qualités physiques et de son élégante présence sur la glace. Formée à Annecy par Didier Lucine, elle a décidé début 2000 de quitter son environnement savoyard pour Paris où, entraînée par le Russe Stanislas Leonovitch puis par Katia Beyer, le déclic escompté n'a pas encore eu lieu malgré deux accessits prometteurs (4è à l'Europe et au Monde en 2000). 
 
01.02.2000 
 
L’un des talents les plus éclectiques du sport français, Vanessa Gusmeroli a vécu son enfance et son adolescence entre le lac d’Annecy et la station de ski de la Clusaz où elle a d’ailleurs effectué ses premières glissades à patins. 
Elle peut se flatter d’être aussi douée en ski nautique (championne de France Espoirs, vice championne d’Europe en 1991) qu’en patinage artistique. Mais c’est cette seconde discipline qui l’a rendue célèbre, surtout à partir de 1997, quand elle a réussi l’exploit de monter sur le podium des Championnats du monde, à Lausanne, troisième derrière les deux Américaines Tara Lipinski et Michelle Kwan. 
 
Surprise de taille car même si elle avait affirmé déjà ses possibilités aux Championnats du monde juniors (4e en 1994, 5e en 1995 et 6e en 1996), on ne s’attendait pas à la voir brûler pareillement les étapes et réussir une telle performance avec cette médaille de bronze mondiale. 
 
Douée, possédant de réelles qualités athlétiques, Vanessa, longtemps fragile mentalement et irrégulière sur ses triples sauts, n’a pas su profiter immédiatement de l’élan de Lausanne, même si sa sixième place aux Jeux de Nagano fut un bon résultat. Elle s’est maintenue à ce niveau en 1999 (5e d’Europe à Prague et du monde à Helsinki). 
 
Bien que souffrante (ennuis gastriques), elle remportait en décembre 1999, à Courchevel, son premier titre de championne de France. Dans le même temps, elle quittait Annecy, son entraîneur Didier Lucine et ses habitudes de toujours pour s’installer à Paris afin de suivre un programme de préparation de deux ans en vue des jeux Olympiques de 2002 à Salt Lake City. Entraînée par Stanislas Leonovitch, l’ancien champion russe déjà concerné par le couple Sarah Abitbol – Stéphane Bernadis, très bien adaptée à la vie de la capitale, c’est une Vanessa Gusmeroli sereine et confiante que l’équipe de France retrouvait en février 2000, aux Championnats d’Europe à Vienne (4ème). Et au mondial de Nice au mois de mars (4ème).  Elle a remporté son deuxième titre de championne de France, à Briançon, sous la houlette de Katia Beyer. 

 

 

  • Laurent Tobel (France)

 

Date de naissance : 24/06/1975
Lieu de naissance : Savigny-sur-Orge
Taille et poids : 1,88 m; 84 kg
Lieu de résidence : Fosse (région parisienne)
Club : CSG Champigny
Entraîneurs Annick Gailhaguet et Pierre Trente
Championnat du monde : 13 (1997) , 16 (1998), 8 (1999)
Championnat d'Europe : 5 (1999)
Championnat de France : 10 (1993), 8 (1995), 5 (1996), 3 (1997), 2(1998), 1 (1999), 5. (2000, 2001)
Championnat de France juniors : 12 (1987)
Grand Prix ISU Saison 1998-99 : 6. (Skate America), 5. (Trophée Lalique)
Saison 1999-00 : 6.(Skate Canada), 4.(Trophée Lalique)  
Saison 2000-01 : 12. (Trophée NHK/Jap)  

 

Unique et atypique! Laurent Tobel a bousculé bien des préjugés en s'affirmant dans les années 1996-97-98-99, comme l'un des patineurs les plus originaux et les plus sympathiques du circuit mondial. Signes particuliers:
1,90 m de taille, une incroyable aisance dans des triples sauts effectués avec une ampleur étonnante et un look inimitable, des mimiques qui font sourire d'autant que son but est de s'exprimer justement sur le thème de l'humour et de la drôlerie.
Ce style, qui lui est propre et qui ne séduit pas toujours les juges, a en tout cas vite conquis le grand public notamment avec son programme de "la Panthère Rose" qui a tapé dans l'oeil d'un certain Tom Collins, promoteur de la célèbre tournée des champions aux Etats-Unis et Canada qui dure près de quatre mois.
Laurent Tobel est peut-être devenu un grand fantaisiste sur la glace - phénomène plutôt rare dans la compétition internationale  - mais il était aussi au départ, un surdoué au même titre que Philippe Candeloro. Ne fut-il pas sélectionné pour les Championnats du monde juniors ? C'est en 1989, à la suite d'une croissance brutale de 20 cm (!) qu'il a dû composer avec une réalité assez contraignante pour un espoir nourrissant l’objectif de devenir patineur de haute compétition.
Trop grand?  "Non! Répond-il bien qu'ayant cependant envisagé de tourner le dos au patinage. " J'ai choisi d'assumer cette différence et d'en faire un atout", précise-t-il.

Controversé, décalé, jovial (sa parodie désopilante du "Lac des Cygnes"), Tobel, conseillé par Annick Gailhaguet et Pierre Trente, a acquis une autre dimension en devenant Champion de France, en décembre 1998 à Lyon, puis 5e d'Europe et 8e du monde.
Il pensait alors mettre le cap sur les Jeux de 2002 à Salt Lake City. Las, après un début de saison contrarié par une douleur à un genou, il estimait son avenir olympique compromis et décidait de rejoindre les rangs professionnels à la fin de l’année 1999…

 

 

 

  • Elvis Stojko (Canada)

 

 

 

 

 

 

 

 

Né:

22 mars 1972

Lieu de naissance:

Newmarket, ON

Signes astrologiques:

Bélier/Rat

 

Stojko a remporté les titres mondiaux en 1994, 1995 et 1997. Il a aussi décroché des médailles d'argent aux Jeux olympiques en 1994 et 1998. Il s'est joint à l'équipe nationale senior en 1990.

Trois fois champion du monde, Elvis Stojko a remporté deux médailles d'argent à Lillehammer en 1994 et à Nagano en 1998.

Au total, il a gagné 22 médailles d'or, dont sept aux championnats canadiens.

Au fil de sa carrière, il est devenu le premier homme à réussir une combinaison de quadruple sauts en compétition. Il a également ajouté une nouvelle dimension au patinage artistique en utilisant le thème des arts martiaux.

 

 

 

  • Katarina Witt (Allemagne)

 

 

Aux Jeux de 1984 à Sarajevo, Katarina Witt remporta la médaille d'or dans l'épreuve dames de patinage artistique, devant deux championnes du monde, Rosalynn Sumners et Elaine Zayak. En fait, elle est la seule femme à avoir remporté une compétition olympique individuelle après s'être classée au-delà de la seconde place au championnat du monde de l'année précédente (elle était quatrième). Sa victoire fut serrée. Au programme de patinage libre, cinq juges lui donnèrent la première place contre quatre pour Sumners. Quatre ans plus tard à Calgary, la compétition fut encore plus opiniâtre. Katarina Witt s'inclina dans l'épreuve du patinage libre face à Elizabeth Manley, mais remporta la médaille d'or grâce à ses performances aux figures imposées et dans le programme court. Elle était la première patineuse à réitérer cet exploit après Sonja Henie. Elle prit à nouveau part aux Jeux Olympiques en 1994. Bien qu'elle ne terminât que septième, elle enchanta le public par un hommage émouvant à Sarajevo, ville dans laquelle elle avait remporté sa première médaille d'or et qui était alors enlisée dans la guerre civile.

 

 

 

  • Oksana Baiul (Ukraine)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sites Internet :

 

http://ffsg.org/

fédération française des sports de glace

 

http://www.isu.org/

fédération internationale de patinage