La gymnastique

 

 

 

Les 4 agrès (pour les filles)

 

 

 

Le cheval

 

Ancien :

 

 

ou

La table de saut

 

Nouveau :

 

 

 

Les barres asymétriques

 

 

 

 

La poutre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le sol

 

 

 

Saut de cheval :

Cet exercice est un des plus difficiles à évaluer, à cause de la rapidité de chaque saut. La note est attribuée en fonction de la difficulté du saut et de la qualité de l’exécution. Un saut comporte deux éléments principaux : le 1er envol (l’approche du cheval) et 2nd envol (du cheval au tapis). Avant l’envol, les juges examinent la tenue des bras, des épaules, des jambes et des mains lors de l’appel. Après l’envol, ils jugent la hauteur du saut, l’équilibre, les vrilles ou saltos et la réception, qui doit se faire bien d’aplomb sur les deux pieds, sans autre pas. Chaque gymnaste peut faire deux sauts, de son choix. Elle peut donc faire deux sauts différents ou deux fois le même saut. Elle doit indiquer le numéro du saut qu’elle se propose d’effectuer. Si elle n’exécute pas le saut indiqué, elle obtient un 0. La note finale est la meilleure des deux notes obtenues.

Le saut de cheval met en valeur les qualités athlétiques de la gymnaste. Il lui faut réaliser une figure pendant laquelle elle doit poser obligatoirement les deux mains sur le cheval. Pour cela une course d'élan doit être réalisée sur une piste en mousse dynamique d'environ 20 m de long. Le cheval est placé en largeur à une hauteur de 1,25 m et une longueur de 1,60 m (dans le sens de la largeur). Une fois la figure effectuée, la réception est réalisée sur des tapis en mousse de 6 m de long et de 3 m de large.

 

Barres asymétriques :

L’enchaînement doit compter au moins 10 éléments (sortie comprise). La clé d’une bonne note aux barres est la continuité du mouvement. On enlève des points pour toutes les interruptions et pauses durant l’enchaînement. Les appuis, debout ou assis, doivent être momentanés. Une chute entraîne une déduction automatique de 0,5 point et la gymnaste a 30 secondes pour remonter sur les barres. La gymnaste doit passer d’une barre à l’autre au moyen d’une série de balancés, de vrilles, de saltos et d’appuis renversés. Les juges surveillent le passage des mains d’une barre à l’autre, la tenue de la gymnaste en suspension, l’utilisation des deux barres durant l’exercice et la continuité du mouvement. Selon le courage, l’aptitude et l’intrépidité de la gymnaste, les mouvements exécutés à cet appareil sont parmi les plus dynamiques et les plus spectaculaires en gymnastique.

Les barres asymétriques (3,90 cm de diamètre ; en bois) sont basées uniquement sur la force des bras de la gymnaste. Elles sont d'une longueur de 2,40 m de large et constituées d'une barre supérieure à 2,40 m du sol ainsi qu’une barre inférieure à 1,60 m du sol. Pour régler les écartements, des écarteurs sont situés de chaque côté des barres. Ainsi à la gymnaste peut choisir son écartement qui peut varier entre 90 et 140 cm. Des tapis d'une longueur de 8 m sont placés sous les barres. Il est possible d'utiliser un tremplin pour l'entrée.

 

Poutre :

Bien qu’elle soit en équilibre à 1m20 du sol sur une bande d’à peine 10 cm de large, la gymnaste doit exécuter ce qu’on peut assimiler à un exercice au sol sur cet appareil. Le mot clé ici est équilibre; les juges enlèvent des points pour les chutes et les vacillements (une chute entraîne une déduction automatique de 0,5 point). L’enchaînement doit combiner des mouvements chorégraphiques (pirouettes et sauts) et acrobatiques et utiliser le plus possible la longueur totale de la poutre. Le rythme est extrêmement important. Un enchaînement lent et monotone ponctué d’arrêts avant les éléments difficiles n’est pas souhaitable. L’exercice ne peut dépasser une minute et 10 secondes. La poutre exige énormément de concentration et de précision dans l’exécution.

La poutre demande beaucoup d'équilibre, de souplesse et une grand force psychologique. C'est pour cette raison qu'elle est surnommée "agrès de vérité".

Il y a de quoi avoir le vertige sur une poutre de bois recouverte de cuir synthétique longue de 5 mètres ! Bien sûr, en posant un pied devant l'autre pour ne pas tomber à cheval ! Sous la poutre et à ses extrémités sont placés des tapis de mousse de 12 cm de haut, alors gare aux chutes ! Heureusement les gymnastes peuvent bénéficier d'un tremplin haut de 21 centimètres pour réaliser leur entrée.

 

Sol :

Le préféré de bien des amateurs de gymnastique, le sol combine danse et acrobatie avec la créativité et la personnalité de la gymnaste pour produire le plus ravissant et le plus gracieux des exercices. Accompagnée de musique, la gymnaste doit combiner des mouvements chorégraphiques et des mouvements acrobatiques tout en faisant preuve de souplesse et d’une maîtrise totale de son corps. Elle doit faire au moins 3 séries acrobatiques en diagonale durant l’enchaînement. Sortir du praticable entraîne automatiquement une déduction. L’enchaînement doit durer une minute et 30 secondes et utiliser la totalité du sol et les quatre coins.

Le sol est un praticable composé de 2 plaques de bois séparées de cubes de mousse dynamique et d'une moquette. Le praticable est entouré d'une bande de sécurité d'1 m de large ; il mesure 12 m sur 12 m. Le praticable est le même que celui des hommes.

 

 

 

Les 6 agrès (pour les garçons)

 

La barre fixe :

La barre fixe est appelée chez les garçons " l'agrès de vérité " ; sur une barre en fer à 2,55 m de hauteur, il y a de quoi avoir le vertige.

Evidemment, pour monter à la barre fixe, le gymnaste se fait porter par l'entraîneur. En faisant son enchaînement, le gymnaste doit y enchaîner soleils, tours d'appui arrière, bascules, balanciers … sans s'arrêter jusqu'à la sortie où il effectue un lâcher de barre le plus souvent en salto groupé ou tendu avant d'atterrir sur le tapis haut de 20 cm et long de plusieurs mètres.

Et surtout GARE AUX CHUTES ! (Le gymnaste est gravement pénalisé et peut se faire très mal)

 

 

 

 

 

 

Une barre de 2,80 cm de diamètre, pour une longueur de 2,40 m, attend les mains du gymnaste pour une série de bascules et de pirouettes. L'athlète doit être habile et vif pour réaliser des mouvements très variés et rapides, dont des lâchers de barre pour la reprendre in extremis. La sortie constitue une phase importante de l'épreuve ; elle est généralement très spectaculaire et acrobatique avec des vrilles ou des sauts groupés.

 

 

 

Les barres parallèles :

Les barres parallèles sont surtout basées sur la force des bras, ce sont 2 barres de bois parallèles dont l'écartement est variable. (C'est le gymnaste qui règle l'écartement en fonction de la longueur de son avant-bras). Elles sont situées à 1,75 m du sol. Le gymnaste peut effectuer l'entrée avec un tremplin. Le gymnaste y enchaîne toutes sortes de mouvements : par exemple montée à l'A.T.R., descente équerre, bascule, valse … Mais la sortie est très difficile : il suffit que le gymnaste aille un peu de travers ou pas assez haut et il retombe ou se cogne sur les barres parallèles. Heureusement, des tapis sons disposés sous les barres.

 

 

Il s'agit de deux barres horizontales en bois, disposées parallèlement, qui doivent avoir une certaine élasticité pour répondre aux mouvements de l'athlète. Elles font 3,50 m de long et ont un écartement de 0,42 à 0,53 m ; la hauteur de l'arête supérieure de la barre par rapport au tapis est de 1,75 m. Les exercices se composent d'une succession de mouvements d'appui et de suspension, combinés avec des lâchers de barre, et d'une sortie de l'agrès de plus en plus complexe.

 

 

 

Les anneaux :

Les anneaux sont surtout basés sur la force des bras, ce sont deux cercles de bois suspendus par des cordes à une barre de fer au plafond. Le gymnaste y enchaîne dislocations, A.T.R. en force, balancées, équerres, croix de fer… Toutes ces figures sont très difficiles à réaliser car il faut beaucoup de force dans les bras pour pouvoir ne serait-ce que tenir en appui dessus. Il faut que les anneaux soient exactement verticaux. Des tapis sont disposés sous les anneaux.

 

 

Accrochés à un portique à 5,50 m de hauteur, les deux anneaux (en bois ou en matière synthétique), de 18 cm de diamètre intérieur, sont suspendus à des sangles ou à des cordes à 3 m du sol (l'écartement entre les deux anneaux est de 50 cm).

 

 

 

Le cheval d'arçons :

Le cheval d'arçon est surtout basé sur la force des bras, il a même dimension que celui utilisé pour le saut de cheval mais il est muni de deux poignées. Le gymnaste y réalise toute sorte de figures, surtout des cercles. Tout cela est très difficile car le gymnaste est en appui sur deux poignées et en réalisant ces figures, il ne doit pas toucher le cheval, sauf, pour certaines figures ou il doit y poser les mains.

 

 

Le cheval, d'une longueur de 1,60 m et d'une hauteur de 1,15 m, est muni vers le milieu de poignées (les arçons) de 12 cm de hauteur. Le gymnaste doit exécuter différents mouvements uniquement avec les mains : traversée du cheval, changement d'appui, équilibre sur les arçons, ciseaux, sans jamais toucher le cheval avec ses jambes. Cet agrès demande une très grande force musculaire des bras et une extrême agilité des jambes, lesquelles servent de balancier afin d'équilibrer le corps de l'athlète.

 

 

 

Le saut de cheval :

Le saut de cheval met en valeur les qualités athlétiques du gymnaste de la même façon que les filles mais avec une différence : le cheval est placé en longueur (1,60 m) alors que celui des filles est placé en largeur.

 

Celui -ci s'effectue sur un cheval de 1,35 m de haut, qui doit être franchi. Une piste d'élan et un tremplin permettent au concurrent de s'élever et d'atteindre une certaine vitesse quand il pose sa (ou ses) main (s) sur la croupe ou sur le cou du cheval (35 cm de largeur), pour réaliser une voltige (double pirouette, saut périlleux...) avant sa réception au sol, qui doit se faire debout.

 

 

 

Le sol :

Le sol est le même praticable que celui des filles. Au sol, le gymnaste évolue sans musique contrairement aux filles et il ne fait que des acrobaties et des éléments de liaison entre les acrobaties.

 

L'épreuve, d'une durée de 50 à 70 s, doit se dérouler sur un carré de 12 m de côté. Les mouvements sont exécutés dans au moins deux directions (avant arrière ou latérale) sans mettre un pied hors des limites du tapis (1 10ème de point de pénalité). Ils doivent inclure des mouvements d'équilibre, de souplesse – comme le grand écart – et de force. Les acrobaties réalisées (vrilles, saltos avant arrière, triple salto arrière) sont de plus en plus difficiles.

 

 

 

Un athlète

 

Vitaly  SHCHERBO

4 médailles d'or en un seul jour
6 médailles d'or en une seule Olympiade !!!

 

Lors des Jeux de 1992 à Barcelone, le gymnaste Vitaly Shcherbo, 20 ans, originaire de Minsk, entre dans l'histoire des médaillés d'or. Il commence par mener à la victoire l'équipe de l'ex-Union soviétique dans l'épreuve combinée par équipes. Puis il réalise un résultat superbe et cohérent qui lui permet de remporter le titre individuel toutes épreuves. Ensuite, le 2 août, Shcherbo participe à la finale individuelle aux engins. Il remporte l'épreuve aux barres parallèles, au saut et aux anneaux et arrive ex æquo en première place sur le cheval d'arçons, devenant ainsi la première personne de l'histoire olympique à remporter quatre médailles d'or en une seule journée. Shcherbo est également le premier gymnaste à gagner six médailles d'or lors d'une même Olympiade. Il reviendra aux Jeux Olympiques en 1996 et y remportera quatre médailles de bronze : dans la compétition toutes épreuves et à la barre fixe, aux barres parallèles et au saut.

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques figures

 

 

« Soleil » à la barre fixe

 

 

 

ATR - équilibre

 

 

 

Retrait

 

 

 

Salto avant

 

 

 

Saut de mains + flip avant

 

 

 

Rondade flip

 

 

 

Rondade flip flip

 

 

 

Rondade flip double vrille

 

s

 

 

Petrick

 

 

 

Equerre - équilibre

 

 

 

 

 

 

 

Quelques photos

 

 

 

 

Ludivine FURNON

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Eric Poujade

 

 

 

 

 

 

Benjamin Varonian

 

 

 

 

 

Alexei Nemov

 

 

 

Svetlana Korkina

 

 

 

Cécile Canqueteau

 

 

 

Nelly Ramassamy

 

 

 

Ludivine FURNON

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques dessins

 

 

 

 

 

 

 

 

Sites Internet :

 

http://gymnet.org/forum/portal.php

un site perso très complet

 

http://www.ffgym.com/home.html

fédération française de gymnastique (GAM – GAF - GRS …)

 

http://www.christian-moreau.fr/

créateur et fournisseur de justaucorps, vêtements et accessoires

 

 

 

Mon 1er club : FSCF

« La Palaisienne » (91)

 

J’ai été GAF chez eux jusqu’en 2000 (sections « jeunesses » et « aînées ») !

 

 

 

Sites Internet  :

 

http://fscf91.free.fr/

 

http://perso.orange.fr/foyerdessportifs/index1.htm

 

http://perso.orange.fr/foyerdessportifs/palaisienne2.html

 

 

 

Mon 2ème club : FFG

« En Avant ! de Paris » (75)

 

Je suis chez eux depuis septembre 2004 !!!

 

J’ai obtenu mon juge N3C2 en janvier 2006 :-)

 

 

 

Site Internet d’une fille :

 

http://eapgym.over-blog.com/

 

 

 

Juges FFG

 

 

 

A imprimer, relire et emmener pour chaque compétition:

           

"Cours" et feuilles de notation

 

 

 

Matériel

 

 

 

Comment « fabriquer » des « maniques chinoises »

 

 

 

Bercy 2007

 

 

Montage photos d’après le site officiel de la FFG

 

 

 

 

Site Internet :

 

http://pascal.tous.free.fr/

équivalent de : http://jugegym.org